Musique Iranienne

Au cours de l’histoire, La culture persane a touché tous les territoires depuis l’Egypte jusqu’à l’Inde. Cette culture riche a suivi aussi la route de la soie . Comment une telle civilisation ne pourrait-elle pas produit une musique élaborée capable d’influencer tous les gens environnants ? Les mélodies musicales ont toujours résonné sur le territoire iranien. On sait relativement peu de choses sur l'ancienne musique persane mais c’est clair que La musique a joué un rôle central dans la vie des iraniennes. La musique traditionnelle persane est très ancienne et très riche. Une musique proprement persane existait déjà à l’époque achéménide, au VIe siècle avant notre ère.
Le début de la musique moderne en Iran a coïncidé avec l'ère safavide où on peut observer des signes d’une révolution dans cet art avec L'entrée des connaissances théoriques ainsi que des instruments occidentaux. Alfred Jean Paul est l’une des personnes qui a créé une révolution dans l'histoire de la musique iranienne. Il organise la formation des musiciens militaires au Dar al-Fonoun, où l’un de ses élèves est Darvish Khan, maître de musique persane du XIXe siècle. Cette école supérieure initie les élèves aux règles et aux principes théoriques et pratiques de la musique occidentale. C’est alors que le mot « musique » entre dans la langue persane (mousiqi). À la demande du roi, Alfred commence à composer le premier hymne national iranien ainsi que des pièces militaires. En 1873, il compose aussi le premier chant national et la marche du couronnement de Nasser ad-Din Shâh, qui sont joués devant le roi. Il crée la marche de Masoud et la polka d’Ispahan. Il réorganise également, pour orchestre, un certain nombre de vieilles chansons iraniennes, Mais son service remarquable au développement de la musique iranienne était plus que cela. Il enseignait aux Perses la langue écrite de la musique, c’est-à-dire les notes de musique.
Avec l’avènement de la dynastie Pahlavi, la modernisation de l’Iran provoqua l’introduction progressive de la musique occidentale, la jeunesse se désintéressa de la musique traditionnelle qu’elle trouvait monotone et sec , la marche du progrès devant s’accompagne, dans son esprit, d’un changement de culture. Un événement important dans l’ère Pahlavi pour la musique iranienne a été la création de l’Orchestre Symphonique de Téhéran. Cet orchestre a été fondé par Parviz Mahmoud, à partir de l'orchestre symphonique de Baladieh qui était dirigé par Gholam-Hossein Minbashian. Mahmoud est aidé par l'un de ses collaborateurs, Roubik Gregorian, formé en France, pour mettre en place l'orchestre. La première représentation de l'orchestre de Baldie a eu lieu, avec quarante musiciens, dans une salle de cinéma consacrée aux festivités du millénaire de Ferdowsi, mais avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Maine Bashin a quitté la direction de l'orchestre et les musiciens tchécoslovaques sont retournés dans leur pays mais L’Orchestre symphonique de Téhéran continue de travailler. Aujourd’hui sous la direction de Shahrdad Rouhani est le directeur de cet orchestre. En 1993, Shardad Rohani arrangea et conduisit la partie orchestrale du concert du musicien grecc Yanni. Dans cette période, La musique classique iranienne utilise beaucoup de voix, ce qui signifie que les chanteurs jouent un rôle important dans l'expression de l'ambiance qui convient. Dans le cas où il y a des chanteurs, ils sont souvent accompagnés par des instruments à cordes ou à vent et un certain type de percussion. Bien que la musique classique puisse inclure un certain nombre d’instruments, le chanteur joue encore un rôle central dans la performance.
On peut dire que le trait le plus important de la musique iranienne contemporaine est sa diversité et cette diversité est étroitement liée à la culture iranienne. L'Iran est hébergement de plusieurs groupes, dont les Kurdes, les Azéris, les Bakhtiaris, les Baloutches, les Turkmènes, en dehors des communautés, juive, arménienne et tsigane. Commençons par la musique Bakhshi au nord nord-est de l’Iran où la corde mâle du dotār (deux cordes) reste ouverte, tandis que la corde femelle est utilisée pour jouer la mélodie principale. La musique bakhshi est apprise selon la méthode traditionnelle de l’apprentissage en Iran par enseignement direct de maître à l’élève, méthode réservée aux hommes de la famille. Ce genre de musique, en raison de son importance, a été inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO en 2010. L’Azerbaïdjan iranien est très riche de traditions musicales. Cette tradition musicale azérie remonte aux bardes appelés Ashiqs, une vocation qui survit encore de nos jours. Les ashiqs jouent du saz (un type de luth) et chantent des dastans ("ballades", "épopées"). Mais quand on arrive au Nord de l’Iran on peut profiter sa musique folklorique. Au Gilan, musiqui Gilaki est la musique pratiquée où ce sont surtout les femmes qui chantent et les hommes qui jouent d'instruments spécifiques baptisés laleh, sorte de clarinette, en forme de crosse de berger, lors de rares festivités.
 

1 Comment

  1. Fariba says:

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