Les anciens châteaux iraniens étaient le symbole de combat et de résistance pour les Iraniens au cours de l’histoire.
En voici quelques exemples :
Château de Babak
Le château de Babak est un souvenir des gens qui ont résisté au califat abbaside en Irak. Selon un touriste, c’est un château somnolent et isolé en haut d’un sommet.
Le château de Babak est une fortification située en haut d’un sommet et près de la ville de Kaleybar dans la province d’Azerbaïdjan de l'Est . Ce château est à 2300 mètres d’altitude. Il remonte à l’époque sassanide, soit il y a 1800 ans. C’est une construction à étage. En entrant dans la salle vous voyez les sept chambres qui l’ont entourée. Pour accéder aux étages il y avait un escalier au nord-ouest de l’édifice, dont une grande partie a été endommagée aujourd’hui.
Pour aller au sommet et accéder au château il faut poursuivre un chemin en pente raide. Devant la porte du château il y a un passage étroit. Les gardiens s’installaient dans les deux tours de chaque côté de la porte. Il faut dire que, pour des raisons de sécurité, il n’y a aucune autre voie d’accès que celle-ci.

Château d’Alamut
Si vous rencontrez un château inaccessible et difficile à franchir en vous rendant dans les villes de l’Iran, vous pouvez deviner qu’il appartient aux Ismaéliens. Le château d’Alamut, situé à Qazvin , était le quartier général des Ismaéliens. C’est une forteresse inaccessible comme un nid d’aigle qui, du somment d’une montagne, surplombe une plaine. En traversant le mur à l’est, la salle principale apparaît. Selon les archéologues, c’était la salle de trône de Hasan-i Sabbâh pendant son séjour à Alamut. A l’étage supérieur il y a quelques chambres dont le toit est effondré. Outre l’architecture particulière du château, il a un système de distribution d’eau intéressant. Les tubes de 10cm de diamètre approvisionnaient le château en eau. Et puis l’eau était gardée en réserve dans les bassins en pierre.

Château Falak-ol-Aflak
Le château Falak-ol-Aflak est situé en haut d’une colline à Khorramchahr, la capitale de la province de Lorestan . Des diverses dynasties ont régné dans ce château au III e siècle et au IV e siècle du calendrier solaire. Cette forteresse était l’état-majeur de l’armée iranienne à la première moitié du XIV e siècle du calendrier solaire.
La forteresse Falak-ol-Aflak mesure 40 mètres de haut et fait 120000 m2. Les murailles sont faites de brique, d’argile, de plâtre et de chaux. Le cqdre de la porte se trouve au nord. Après le cadre de la porte, un couloir s’étend jusqu’à Miansara (une sorte de salle dans l’architecture iranienne) ayant une superficie de plus de 155 m2 , là on peut voir les 4 tours.

Château des Portugais
La construction du château, aujourd’hui appelé le château des Portugais de Qechm dans la province d’Hormozgan , remonte à l’année 1507. C’est alors qu’Afonso de Albuquerque, navigateur portugais, a ordonné de construire un château dans l’ile Qechm pour dominer le commerce entre l’Inde et l’Europe et pour avoir leurs propres forteresses pendant 110 ans de présence des Portugais dans le golfe Persique. Mais cette domination n’a pas duré longtemps et Imam Qouli Khan a chassé les occupants des terres du sud de l’Iran en 1623.
Pour construire ce château, les Portugais ont tout considéré. Ils avaient élevé les blocs de chaux et de plâtre sur une surface de plus de deux mille mètres carrés. Il y avait quatre tours aux quatre coins du château, reliées par de longs bras sur lesquels s’installaient les catapultes et les projectiles.

Château Sardar Assad
Le Château Sardar Assad Bakhtiari se trouve à Junqan dans la province de Tchaharmahal-et-Bakhtiari . Ce château, appelé aussi la forteresse de Junqan, est un souvenir de la fin du règne des Kadjar. Il est inscrit sur la liste du patrimoine national de l’Iran. Le Château Sardar Assad était la maison paternelle de Sardar Assad. Son père s’appellait Hossein Gholi Khān Bakhtiari. Il a décidé de construire un kiosque au lieu sa maison paternelle en imitant l’architecture française, mais d’une manière iranienne. Sa valeur historique est liée plutôt à l’organisation des forces Bakhtiari et à la révolte à Ispahan et à Téhéran. Cet asile politique des révolutionnaires constitutionnels, aujourd’hui transformé en musée constitutionnel, était le premier endroit où la modernité est entrée en y apportant l’électricité.
La fortification Sardar Assad, occupait autrefois une vaste étendue, mais aujourd’hui il en reste juste le Shahneshin (littéralement endroit où le roi s’assoit, c’est un élément de l’architecture iranienne). Autrefois le château possédait deux étages faits de pierre, de brique, de plâtre et de terre. Il possédait également plusieurs jardins, piscines, portails, portes et bibliothèques. L’appareil (l’art d’assembler les briques), l’Āina-kāri (l’art d’assembler les miroirs) et le négar gari (art de dessiner sur les murs) avaient orné le château.