Unité des religions en Iran
 
Les porte-parole de la culture iranienne ont spirituellement réuni tous les Iraniens. Il est vrai que les différences linguistiques, religieuses et même ethniques n’ont pas rompu la solidarité nationale et toutes les ethnies iraniennes se sont toujours montrées fières d’être iraniennes. La guerre imposée (la guerre Iran-Irak) est considérée comme la réunion la plus glorieuse des différentes ethnies et des adeptes des différentes religions. L’article 12 de la constitution de la République islamique d’Iran a reconnu l’Islam comme la religion officielle du pays et les autres madhhabs (voies suivies dans l'interprétation de la religion) ont été également reconnues comme crédibles, c’est-à-dire que tous les adeptes de ces madhhabs peuvent pratiquer librement leur rite et leur religion dans la vie personnelle. L’article 13 de la constitution a déterminé les autres religions crédibles et connues ayant des adeptes en Iran : Les zoroastriens, les juifs iraniens, les chrétiens-arméniens et Les Assyro-Chaldéens peuvent pratiquer librement leurs religions dans la vie personnelle. La précision de l’article 13 de la constitution découle de ce fait que la liberté de pratiquer les rituels par leurs adeptes est reconnue par la République islamique d’Iran et cela signifie la reconnaissance des droits des adeptes des religions. En plus, toutes les minorités religieuses, à savoir les zoroastriens, les juifs iraniens, Les Assyro-Chaldéens et les arméniens ont leurs propres députés dans l’Assemblée consultative islamique. L’article 14 de la constitution a souligné la nécessité d’une bonne conduite, de la justice et du respect des droits de ceux qui ne sont pas musulmans.
Les zoroastriens
Les adeptes du messager iranien Zoroastre occupent une place particulière parmi les ethnies et les religions iraniennes, parce que leur lieu de naissance et celui de leur messager est l’Iran. Alors, ils souhaitaient toujours la prospérité et le développement de ce pays et les souhaiteront dans l’avenir. Dans leurs prières, les zoroastriens font l’éloge de ce pays et saluent les hommes et les femmes de cette terre. L’histoire des zoroastriens a commencé il y a environ 4000 ans en Iran. A la suite des invasions étrangères de l’Iran, leur histoire a connu des hauts et des bas. Pour protéger leur rituel et leur culture, ils ont résisté à l’adversité pendant des siècles et aujourd’hui, en pratiquant leurs rituels et faisant des cérémonies religieuses, ils préservent leurs particularités culturelles.
 
 
 
 
Les juifs iraniens
En considérant l’histoire de l’ancien Iran, le peuple juif fait partie de la construction ce qu’on appelle aujourd’hui l’identité iranienne. Le peuple juif est entré dans cette terre, devenue plus tard le territoire du royaume mède, 722 ans avant J.-C. les rois assyriens ont déplacé les dix tribus des fils de Jacob à l’ouest et au nord de l’Iran. Avec la conquête de Babel en 539 avant J.-C. et la libération des captifs juifs, devenus prisonniers en 586 avant J.-C., par Nabuchodonosor II, à l’époque de Cyrus le Grand, l’immigration des juifs a été reprise.
Les Arméniens en Iran :
Les Arméniens avaient toujours une liaison terrestre avec l’Iran. Une partie d’entre eux ont toujours vécu sur le territoire de l’ancien Iran et une autre partie ont immigré en Iran pour différentes raisons. Ils étaient toujours des minorités influentes dans les différents domaines au cours de l’histoire de l’Iran surtout à la fin du Xe siècle et au début du XIe siècle. Au moins au cours du dernier siècle, l’Iran a été le seul voisin non-hostile des Arméniens. On considère les premières années du XVIIe siècle comme la date d’entrée des Arméniens en Iran ; à savoir l’époque où les Arméniens sont déportés à Ispahan par Abbas Ier le Grand. Mais la présence arménienne sur la terre qui appartient à l’Iran actuel, remonte à l’époque des Achéménides où l’Arménie faisait partie de l’Empire perse, et tous les Arméniens étaient donc considérés comme des Arméniens de l’Iran. Aujourd’hui les Arméniens sont les minorités les plus populaires de l’Iran, et en comparaison avec les autres minorités, ils ont plus d’avantages. L’Eglise arménienne est la branche la plus marquée des églises orthodoxes orientales de l’Iran. Ils sont des chrétiens orthodoxes indépendants de L'Église byzantine et de la Russie. Ils sont différents des orthodoxes orientaux de la Grèce et de la Russie. Les Arméniens orthodoxes se nomment souvent Grégoriens pour ne pas être confondus avec les catholiques. Ils constituent le plus grand groupe chrétien de l’Iran. La population arménienne orthodoxe de l’Iran compte 120,000 personnes dont la plupart ont émigré. Une autre partie des Arméniens de l’Iran sont catholiques qui habitent généralement à Téhéran ou à La Nouvelle-Djolfa.
 
 
 
 
Les Assyriens
L’histoire du peuple assyrien remonte au XIIIe siècle avant J.-C., à savoir à l’époque où l’empire assyrien s’est formé en Mésopotamie. Après le règne de 116 rois, l’empire assyrien a été finalement vaincu par l’empire mède en 612 avant J.-C. Ensuite, les Assyriens se sont répandus dans en Mésopotamie, en Syrie, en Iran et dans les pays de la région. Après l’émergence du christianisme, les Assyriens se sont convertis au christianisme dans les différents pays. Selon l’opinion public, la seule différence entre les Assyriens et les Arméniens est que ces derniers sont chrétiens et on ignore souvent leurs différences linguistiques et religieuses.
Les Mandéens :
Selon les documents écrits mandéens, l’habitat initial des Mandéens se trouvait près du fleuve Jourdain et en Palestine. Après la mort de leur dernier prophète, Jean Baptiste, les Mandéens ont été torturés par le peuple juif pendant 2000 ans. Sous la direction d’un certain Ardavan, ils ont été obligés de quitter leur pays. Après s’être arrêtés à Harran, ils sont entrés progressivement en Mésopotamie et en Khouzistan. Ils s’y sont installés en permanence, en raison de la stabilité et de la tolérance religieuse des gouvernements religieux de l’époque. Les Mandéens sont entrés en Iran et en Irak au début du IIe siècle. Pendant ce temps, les Manéens sont restés ignorés et inconnus. Et ils ont ensemble protégé leur religion et leurs rituels. Aujourd’hui les Mandéens constituent l’un des minorités religieuses en Iran et en Irak, qui habitent dans les régions occidentales de Khouzistan, à Ahvaz et à Khorramchahr, sur le côté du fleuve Karoun, à Bahmanshir, à Karkheh, dans les villes et dans les villages proches de Chatt-el-Arab, à Bassorah et sur les côtés du Tigre et de l’Euphrate. Aujourd’hui ils travaillent plutôt dans le secteur de l’artisanat à Khouzistan.
Même si les Mandéens étaient les habitants de l’Iran depuis longtemps, ce peuple est moins connu en Iran. Leur religion est ethnique et c’est l’une des raisons de leur isolement. Aujourd’hui, ils tentent de souligner leur identité en tant que gens du livre dans la société iranienne principalement musulmane.
 
 
 
 

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